Le SACREMENT du SILENCE - El SACRAMENTO del SILENCIO

Parmi mes récentes lectures, je suis tombé sur un livre-témoignage d'un journaliste : CONVERSION AU SILENCE de Michel Cool, éditions Salvador (2012). Le mois d'août qui s'ouvre, avec en perspective la fête de la Vierge Marie, au 15 de ce mois, m'invite à vous partager un extrait d'un très beau texte de Geneviève Micheli que l'auteur cite en conclusion. Un bel éloge au silence. Un bel éloge à Marie, elle qui méditait "toutes ces choses" en silence.

"Vous savez bien que dans le silence de la nature, là où toute la beauté de Dieu appelle l'homme à adorer, à sentir qu'il n'est que poussière, peu d'êtres savent se taire. Et que devant les spectacles les plus beaux l'homme parle, rit, s'amuse, dance, construit des palaces, invente des divertissements. Et que nous-mêmes nous avons peur de cette grandeur qui nous révèle toute la platitude et la médiocrité de notre être. … Toute cette agitation cache un effroyable vide, celui de l'être qui est dépossédé de cette union naturelle avec un Père qui est Amour. Nous ne devrions être que contemplation et adoration – et le péché nous ferme cette adoration. […] Quand on a vécu dans le silence avec Dieu, quand on a reçu de lui ce baptême du silence, ce SACREMENT du silence, de la purification intérieure, de l'humilité, de l'amour, cette création de l'homme nouveau, on peut rentrer dans la vie sans crainte, sans effroi, car le silence de Dieu est en nous."

Pour apprendre à prier, nous n'avons donc pas à "garder le silence", mais à "nous laisser garder par le silence", à le laisser entrer en nous pour nous envahir de sa douceur, afin d'adorer la Présence invisible du Seigneur en nos vies. 

Entre mis lecturas recientes, me he encontrado con un libro-testimonio de un periodista : CONVERSIÓN AL SILENCIO, de Michel Cool, Ediciones Salvador (2012). El mes de agosto, que se abre con la perspectiva de la fiesta de la Virgen María del día 15, me invita a compartir con vosotros unas líneas de un hermoso texto de Geneviève Micheli, que cita el autor en su conclusión. Es un bello elogio al silencio. Una hermosa alabanza a María, que meditaba “todas estas cosas” en silencio.

“Vosotros sabéis muy bien que en el silencio de la naturaleza, allí donde toda la belleza de Dios llama al hombre a adorar y a sentir que él no es más que polvo, poca gente sabe hacer silencio. Y que ante los espectáculos más hermosos, el hombre charla, se ríe, se divierte, baila, edifica palacios e inventa entretenimientos. Y que nosotros mismos tenemos miedo de esta grandeza que nos muestra la gran torpeza y mediocridad de nuestro ser. … Toda esta agitación esconde un terrible vacío, el de una persona que está desprovista de esta unión natural con un Padre que es Amor. No deberíamos hacer otra cosa que contemplar y adorar – pero el pecado nos impide esta adoración. ( … ) Cuando se vive en el silencio con Dios, cuando se recibe de él este bautismo del silencio, este SACRAMENTO del silencio, la purificación interior, la humildad, el amor y esta creación del hombre nuevo, hace que volvamos a la vida sin miedo y sin temor, porque el silencio de Dios está dentro de nosotros.”

Para aprender a orar, no tenemos sólo que “guardar silencio”, sino “dejarnos guardar por el silencio”, dejarle entrar dentro de nosotros para que nos invada con su dulzura, para poder adorar la Presencia invisible del Señor en nuestras vidas.